Flot'art 2006
ici, la mise en mots des quelques intuitions qui infusèrent ce projet

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Voici ce que furent les quelques idées germes de l'évenement FLOT' ART le 18 juin 2006



c'est la vie qui donne à la vie
et vous qui croyez en être à la source vous n'en êtes que les témoins.    Khalil Gibran
...Donc ce serait une soirée (au moins, avec peut-être un moment à l'aube et dans la journée)


Des hommes ( des humains hommes et femmes)

  • rendraient hommage ???
  • donneraient corps ???
  • créeraient ???
  • ritualiseraient ???
  • feraient des gestes artistiques,
    avec une dimension sacrée mais laïque
    ( c'est-à-dire ouverte et non reliée à un catéchisme étroit)

    qui mettraient en jeu
  • le flux
  • la lumière
  • l'eau
  • la nuit

comme un lien symbolique
comme une ligne symbolique ( de par la dimension de flux que porte le fleuve)
comme un geste humain ancestral, ancien, dont on sentirai le besoin sans avoir de mots taillés pour lui
comme un besoin essentiel pour relier les urbains que nous sommes avec ce poids, cette densité mais aussi ce dynamisme vital que l'on sent dans un fleuve, cette veine de la nature, ce sillon d'eau dans la terre, cette présence qui traverse nos zones.

pour laisser apparaitre quelque chose de par ces rencontre
entre
  • la lumière et la nuit
  • le mouvement et l'immobile
  • l'aléatoire et la pensée construite
  • l'humain et le naturel



Donc, des cercles ou des lignes de lumières,
des dispositifs de bougies,
de branches,
de cires,
de terres cuites,
des papiers
des bateaux en papiers
des poèmes en papiers
des lignes flottantes
des lampes à huiles laissés sur le fleuve, sous la nuit
des architectures faits par des hommes avec des matériaux simples des formes simples qui soient des actes artistiques et quelque chose de plus sur lequel on ne mettrait pas trop de mots. Voilà.

 

Cela se ferait en sympathie artistique avec des artistes du Land-art et particulièrement Andy Goldsworthy
en relation implicite avec les Kogis, indiens de la Sierra Nevad, en Colombie et Tchendukua, l'association née de l'aventure d'Eric Julien, qui travaille à racheter des terres et des objets rituels pour les restituer aux Kogis,
en hommage à Gentil Cruz, Colombien inconnu, admirable, qui a donné sa vie pour cette aventure
en liaison avec cette idée de ligne verte ( ces 2 mots, projet de Tchendukua, vont si bien avec ce projet, et sont comme du meme sang) sur le Fleuve, sur cette petite partie du fleuve où j'habite, où il y a encore des oiseaux, beaux et forts, au milieu de la pollution, où il y a la présence de la nature, de la terre, de la nuit où un dynamisme, celui de l'eau du fleuve, coule encore

Sont partants : Des ateliers d'arts plastiques animés par Mariane, une artiste formidable (avec une dimension humaine très belle, ) Pierre Frisch un ami ingénieur , génial et artiste aussi, peut-être d'autres artistes, (Carmen Hoyos ? Ceo Cruz) peut etre quelques classes d'enfants. La CLEF, centre culturel (vivant) de St Germain enLaye qui est enthousiaste pour ce projet , le porterait et le promotionnerait.
Cet évenement se veut ouvert à tous ceux qui se reconnaitrait dans la sensibilité ici énoncée de ce projet qui voudrait .rester ambitieux et modeste, non vaniteux, simple, humain, convivial, lumineux dans la nuit et propice au merveillleux.


Moi je me sens bien avec ce projet qui nous concerne ici, dont nous avons, je crois, obscurément, besoin, nous, mais qui nous relie comme une ligne de vie avec la pensée et les rites et la pensée responsables des Kogis et de tous les peuples racines.